Virus de Marburg en Guinée équatoriale…

En Guinée équatoriale, la flambée épidémique à virus de Marburg, signalée le 13 février dernier (dans deux villages de la province de Kie-Ntem), continue. Au total, 13 cas ont été confirmés, dont 9 décès, à la date du 28 mars. Depuis ses premiers jours, la pathologie s’est en effet propagée à d'autres régions, notamment à Ebibeyin, Mongomo, Bata et Evinayong. 

Des acteurs tels que l'UNICEF et l'OMS, en collaboration avec le gouvernement équato-guinéen, ainsi que d'autres partenaires, ont activé un mécanisme de réponse pour contenir la propagation de l'épidémie.

 

Pour rappel, la maladie de Marburg, voisine d'Ebola et hautement virulente, est transmise par les chauves-souris frugivores et les primates, qui sont les hôtes naturels du virus. Le mal se manifeste par une fièvre hémorragique, une faiblesse musculaire, des vomissements, des douleurs abdominales, une diarrhée et des saignements. Le taux de mortalité est très élevé, allant jusqu'à 88%.

 

…et en Tanzanie

A la suite de la Guinée équatoriale, la Tanzanie a signalé également une épidémie de la maladie de Marburg (une première pour le pays). Le ministère de la Santé a déclaré l'épidémie dans le district de Bukoba, dans la région de Kagera, située dans le nord-ouest de la Tanzanie. Jusqu'à présent, huit cas ont été confirmés, dont cinq décès, y compris un professionnel de la santé (taux de létalité : 63 %). Trois autres personnes sont en traitement dans des centres désignés. La région de Kagera est limitrophe de l'Ouganda au nord, du Rwanda à l'ouest et du Burundi au sud-ouest, ce qui pourrait faciliter la propagation transfrontalière de la maladie en raison de la forte mobilité de la population dans la région.

Face à cette situation, l'Agence africaine de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC) a déployé une équipe d'experts pour aider la Tanzanie à faire face à l'épidémie.