Un gant connecté pour mieux former les sages-femmes à l’accouchement
Une
équipe britannique a imaginé un dispositif connecté à un smartphone, conçu pour
permettre aux futures sages-femmes de s’entraîner sur un prototype de tête de
fœtus afin d’en déduire la position du bébé in utero.
Accoucher par voie basse comporte toujours, au XXIe siècle, des
risques pour la mère et l’enfant à naître, notamment quand le fœtus n’est pas
correctement placé dans l’utérus. Mais ce risque est inégalement réparti sur la
planète. Alors que dans le monde 98 % des enfants mort-nés sont recensés
dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, une équipe de chercheurs
multidisciplinaires (ingénieurs et cliniciens), au centre Weiss de l’University
College de Londres, a imaginé un gant innovant pour diminuer les
risques de néomortalité : connecté à un smartphone, le gant est conçu
pour permettre aux futures sages-femmes de s’entraîner sur un prototype de tête
de fœtus et de différencier l’arrière et l’avant du crâne par simple toucher,
en fonction notamment de la position des fontanelles et des sutures du crâne
représentées par des zones souples. Ce projet, dont la partie connectée a été
imaginée pour être accessible au plus grand nombre de pays, est décrit dans la
revue Frontiers in Global Women’s Health
du 30 janvier.